Ce mois-ci, nous allons faire une exception à notre série de billets consacrés aux avantages des toitures végétalisées pour vous parler d’un sujet d’importance : les nouveaux amendements adoptés par les députés dans le cadre du projet de loi climat.

Du fait de notre activité, les questions liées à l’environnement et à la biodiversité nous tiennent particulièrement à cœur – saviez-vous par exemple que les toitures végétales permettent de lutter contre les îlots de chaleur, assainissent l’eau, améliorent la qualité de l’air ou favorisent la diversité animale et végétale ?

À vrai dire, les toitures végétalisées ont de nombreux bienfaits qui, lorsqu’on les additionne, permettent de lutter à leur mesure, et à leur niveau, contre le changement climatique.

Mais voyons ensemble les dernières avancées en matière de climat, et dans quelle mesure les toitures végétales sont concernées.

L’installation de toitures végétalisées pour lutter contre le changement climatique

 Bien que le dernier rapport du GIEC laisse peu de place au doute quant aux difficultés qui nous attendent, un certain nombre d’avancées positives sont malgré tout observées ici et là.

Par exemple, le Parlement européen a adopté, début juin dernier, la stratégie de l’UE pour la biodiversité 2030.

Parmi les différentes mesures phares qui ont été retenues, l’une d’elles a particulièrement retenu notre attention : la création d’une plateforme européenne pour le verdissement urbain avec, parmi les objectifs, l’instauration d’un quota minimal de toitures végétales sur les nouveaux immeubles.

Une vraie chance pour reverdir nos villes décidément trop bitumées !

Du côté français, le projet de loi climat, qui a été adopté par le Sénat après deux semaines de débats, a bénéficié de plusieurs amendements relatifs à l’équipement des toitures, soit par la pose de systèmes végétalisés, soit par l’installation d’EnR.

Détaillons quelque peu ces nouvelles dispositions, qui entreront en vigueur le 1er janvier 2023.

Cette obligation d’équipement concerne les nouveaux entrepôts, hangars, surfaces commerciales ou encore industrielles dès lors que leur superficie dépasse 500m² au sol ; pour les bureaux, sont visées les constructions neuves dépassant 1000m². Depuis 2017 la Loi Biodiversité imposait à tout nouveau bâtiment commercial de plus de 1000 m² doit disposer d’un équipement végétalisé ou d’EnR en toiture.

En d’autres termes, en 2023, toutes les nouvelles constructions précédemment décrites devront opter pour l’un des deux systèmes. Pourtant, comme nous l’avons illustré avec notre projet de toiture végétale Dessus-Dessous à Rungis, ces deux dispositifs ne sont pas exclusifs l’un de l’autre, loin de là d’ailleurs… Mais qu’importe, saluons ces nouvelles avancées – à nous maintenant de convaincre les indécis.

Ces nouvelles obligations en termes de pose de toiture végétalisée ou d’équipement en énergie renouvelable portent aussi sur les rénovations lourdes et les extensions de bâtiments. Pour l’heure, nous n’en savons pas davantage – un arrêté ministériel devra fixer les caractéristiques exactes pour les systèmes de toitures.

Mais ce n’est pas tout !

Parmi les nouvelles dispositions de la loi climat, citons également l’obligation pour ces nouveaux bâtiments d’intégrer des aires de stationnement avec des revêtements de surface, des aménagements hydrauliques ou encore des systèmes végétalisés afin d’assainir les sols.

Ainsi, les parkings de plus de 500m² devront disposer, sur au moins la moitié de leur surface, de cette typologie d’équipement. Il est également possible d’opter pour des ombrières, auquel cas ces dernières devront intégrer des systèmes végétalisés ou d’EnR… Voire les deux ensembles, comme nous en parlions dans notre projet Dessus-Dessous !

Quoi qu’il arrive, les prochaines années vont être cruciales pour lutter contre le dérèglement climatique, et nous sommes heureux d’y participer à notre manière.

Et si vous souhaitez nous contacter pour une pose de toiture végétale, nos équipes commerciales se feront un plaisir d’étudier votre projet.

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